Selon la source de chaleur (eau, air, sol) que vous pouvez exploiter et ce que vous désirez chauffer (eau, air ou les deux), différents modèles de pompes à chaleur s’offrent à vous. Certains sont plus adaptés aux logements situés en ville.
Le principe de la pompe à chaleur est simple : puiser les calories dans le milieu ambiant (l’eau, l’air, le sol) et les rejeter sous forme de chaleur dans le système de chauffage auquel elle est reliée. |
L’intérêt du système, c’est sa faible consommation en énergie. S’il est difficile d’estimer la consommation moyenne annuelle d’une pompe à chaleur, elle se distingue des systèmes de chauffage traditionnel par le fait qu’elle prélève la chaleur et ne la produit pas.
Il existe des pompes à chaleur :
Certaines sont même équipées d’une fonction de climatisation pour l’été.
Les pompes à chaleur puisent l’énergie :
Le bâtiment doit être suffisamment isolé : maison basse énergie idéalement ou dont le coefficient d’isolation est inférieur à K40.
Le logement doit être équipé de radiateurs spécifiques, plus volumineux, puisque la pompe à chaleur fonctionne à basse température. Leur plus grande surface d’échange compensera le fait que l’eau de chauffage qu’ils contiennent est moins chaude que celle provenant d’une chaudière.
Par contre la température de fonctionnement plus basse est particulièrement bien adaptée au chauffage par le sol. Ce type de chauffage ne peut en effet accepter une eau trop chaude, au risque de provoquer des problèmes de santé (circulation sanguine dans les jambes) chez les occupants.
La pompe récupère la chaleur de l’eau souterraine. Un forage est réalisé. Sa profondeur dépend de la composition du sol. Le pompage de l’eau se fait par un moteur électrique.
En ville c’est une solution peu applicable, à moins de disposer d’un jardin. Le coût de l’investissement est assez élevé et dépend de la profondeur du forage, mais le rendement est excellent.
Il s’agit ici d’enterrer un serpentin échangeur à faible profondeur (50-60 cm) pour récupérer la chaleur du sol et chauffer un circuit d’eau.
Gros inconvénient : il faut disposer d’un terrain d’une superficie au moins double à celle de votre logement. Quasiment impossible en ville.
Prix : à partir de 12 000 € TVAC sans primes
La pompe capte l’air extérieur et le chauffe pour alimenter le circuit d’eau qui peut être utilisé pour un chauffage par le sol ou pour l’eau sanitaire.
Compte tenu du climat belge, le système n’a pas le même rendement que les pompes géothermiques et doit donc être complété par un chauffage d’appoint. Il est par contre facile à installer, même en ville, et peu coûteux.
Prix : entre 5 et 10 000 € TVAC sans primes
La chaleur de l’air extérieur est prélevée de la même façon, mais cette fois pour réchauffer l’air dans le logement.
Le fonctionnement de ce système peut être inversé et servir à rafraîchir la maison lors de la saison chaude. Dans ce cas ce n’est plus la chaleur de l’air extérieur qui est extraite mais bien celle de l’air intérieur, pour être rejetée dehors. La pompe à chaleur et la maison fonctionnent alors comme un frigo géant mais sans atteindre des températures aussi basses !
Mêmes inconvénients que la pompe air/eau : le climat belge limite les performances du système et nécessite un chauffage d’appoint. L’investissement est relativement faible et l’installation facile.
Prix : entre 5 et 10 000 € TVAC sans primes
La chaleur est puisée dans le sol et restituée dans le sol, via un plancher chauffant.
Ce système est soumis aux mêmes contraintes de place disponible que le système sol/eau.
Prix : à partir de 12 000 € TVAC sans primes
Certaines PACs peuvent fournir de l’énergie à la fois pour le chauffage et pour l’eau sanitaire.
Cependant, le rendement sera moins bon et il faudra y ajouter un boiler (classique ou solaire).
Compter 2 000 € de supplément par rapport aux prix précédents.
Certaines pompes à chaleur ont une fonction de climatisation en été :
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