Le gaz riche et le gaz pauvre sont deux types de gaz distribués sur des réseaux distincts. Ce qui les distingue, c’est leur pouvoir calorifique, leur contenu en énergie.
Autrement dit, le gaz pauvre libère moins d’énergie que le gaz riche. Pour prendre un exemple concret, pour faire chauffer un même volume d'eau pour le bain, il vous faudra une plus grande quantité de gaz pauvre que de gaz riche.
Pour alimenter son poêle à bois, personne n’accepterait de payer le même prix pour un stère de sapin ou un stère de chêne. En effet, si ces deux volumes de bois sont identiques, le premier contient beaucoup moins de masse de bois (donc d’énergie) que le second et dégagera moins de chaleur.
Pour le gaz naturel, c’est la même situation. Les deux types de gaz ont des pouvoirs calorifiques - c’est-à-dire des contenus en énergie - différents :
Quand on brûle 1m³ de gaz pauvre, on libère moins d'énergie que quand on brûle 1m³ de gaz riche.
Parce que le gaz naturel, comme son nom l’indique, est un produit naturel, et non industriel. Sa composition varie selon le moment et selon les couches géologiques du sous-sol d’où il provient. C'est pourquoi, chaque mois, les gestionnaires de réseau de gaz recalculent le pouvoir calorifique du gaz qu’ils distribuent.
Les Pays-Bas, d’où provient le gaz pauvre distribué notamment à Bruxelles, ont décidé de stopper l’extraction de gaz du sous-sol de Slochteren. En effet, le gisement s’épuise et les autorités hollandaises ont décidé d’un plan de cessation des livraisons vers l’Allemagne le Nord de la France et un tiers de la Belgique. Cet arrêt est effectif depuis ocotbre 2023.
À Bruxelles, l’ensemble du réseau est passé au gaz riche depuis fin 2022.
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