Isoler sa maison pour chasser les courants d’air et réduire la facture d’énergie, c’est bien ! Mais une habitation a également besoin d’air frais pour évacuer l’humidité et les polluants qui s’accumulent inévitablement à l’intérieur. Pour apporter cet air frais, une seule solution : ventiler.

Que se passe-t-il si on ne ventile pas assez ?

Une maison trop calfeutrée qu’on ne ventile pas assez accumule l’humidité liée à la respiration, aux plantes, à la cuisine ou encore à la lessive. On observe alors de la condensation se former autour des fenêtres, derrière certains meubles et sur les parois les plus froides de l’habitation.

Les signes ne trompent pas et, à terme, votre logement finit par se dégrader. Des taches de moisissures apparaissent, des odeurs désagréables se dégagent, le papier peint se décolle, les peintures et le plafonnage se soulèvent.

Par ailleurs, l’habitation se charge en polluants intérieurs mauvais pour la santé qu’il faut veiller à évacuer : gaz carbonique de la respiration, solvants des peintures, colles, produits d’entretien, fumées de tabac, suie de bougies, spores de moisissures, poussières, odeurs d’animaux, ammoniac, etc.

Comment bien ventiler sa maison sans la refroidir ?

Quelques bons conseils, faciles à mettre en place, pour une bonne aération de votre habitation :

• Toute l’année, ouvrez les fenêtres maximum 15 minutes par jour, de préférence avant 10h et après 21h.
• Faites installer un extracteur d’air dans les pièces humides (cuisine, salle de bain, toilettes).
• Équipez vos nouvelles fenêtres de grilles de ventilation.
• Tous les 3 mois, nettoyez les filtres de votre installation de ventilation mécanique. Aspirez les bouches d’injection dès qu’elles s’encrassent.
• Ne faites pas sécher votre linge à l’intérieur mais préférez un espace naturellement ventilé (grenier, annexe, garage, cave) ou un sèche-linge.