Le gaz de schiste, également appelé gaz de roche-mère ou gaz de shale, est le même gaz que celui que nous utilisons habituellement pour nous chauffer. Mais il se trouve emprisonné dans des roches et des schistes. Il faut donc employer pour l’extraire des méthodes différentes. La plus connue est la fracturation hydraulique. Elle est interdite dans de nombreux pays, car elle présente des risques pour l’environnement.
Les Etats-Unis exploitent aujourd’hui de plus en plus de gaz de schiste, tandis que le sujet fait débat en Europe.
Les réserves d’hydrocarbures, que ce soit le gaz naturel ou le pétrole, s’épuisent. Les scientifiques du monde entier ont donc cherché à mettre au point des méthodes permettant d’exploiter des gisements jusqu’ici inaccessibles. C’est ainsi qu’est née la fracturation hydraulique, qui permet l’extraction du gaz de schiste.
Le gaz de schiste est enfermé dans la roche sous forme de microbulles, et prisonnier d’une couche d’argile. Pour fracturer la roche et les libérer, on injecte de l’eau, du sable et des détergents à très haute pression. Le gaz libéré remonte à la surface et une partie de l’eau reste dans le sous-sol.
Les craintes liées à la fracturation hydraulique sont nombreuses :
De nombreuses associations et de nombreux scientifiques s’inquiètent des conséquences de ce type de forage. Certains pays, comme la France, ont interdit la fracturation hydraulique. En Belgique, les réserves de gaz de schiste semblent très faibles et la question ne se pose pas vraiment. Mais si les nappes phréatiques sont endommagées ou si les risques sismiques augmentent, les problèmes ne s’arrêteront pas aux frontières.
Le débat est ouvert et déterminera grandement l’avenir énergétique belge, européen et mondial.
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