On croit souvent que les panneaux photovoltaïques atteignent leur rendement maximum en été, et ne produisent quasiment pas d’énergie l’hiver.
Mais ce n’est pas le cas ! Les heures d’ensoleillement ne sont en effet pas le seul paramètre qui fait fluctuer le rendement au fil des saisons.
C’est logique : plus les journées s’allongent, à partir du printemps, et plus la captation de l’énergie solaire est potentiellement importante.
Ce bon point est cependant à relativiser, car l’influence des conditions atmosphériques est souvent plus déterminante que le nombre d’heures de clarté.
Vos panneaux solaires n’apprécient pas les fortes chaleurs ! La chaleur ambiante fait surchauffer les composants électriques de votre installation, qui devient alors moins performante. C’est ce qui explique que l’été se révèle moins rentable que le printemps.
Dès que la température passe au-delà de 25°C, le rendement des panneaux diminue d’environ 0,4 % par degré supplémentaire. Faites le calcul : pendant les canicules, la perte de rendement atteint facilement 15 % !
Moralité : une journée d’hiver glaciale mais ensoleillée peut être aussi productive qu’une torride journée d’été ! |
C’est l’ennemi numéro 1 de l’énergie solaire en Belgique. En particulier de mi-octobre à mi-mars, lorsque la couverture nuageuse est épaisse, vos panneaux solaires auront du mal à capter quoi que ce soit.
Si elle est souvent synonyme de nuages au moment où elle tombe, la pluie est pourtant une excellente alliée pour débarrasser naturellement vos panneaux solaires des poussières et de la crasse qui l’empêchent de capter correctement la lumière.
La pluie est particulièrement utile à la fin du printemps, lorsque les pollens envahissent toutes les surfaces. Gare donc aux sécheresses, de plus en plus fréquentes en Belgique. Une étude de l’université de Californie a montré qu’après 145 jours sans pluie, la perte de rendement peut dépasser 7 % !
Heureusement rare à Bruxelles, la neige reste le pire ennemi des panneaux photovoltaïques. En fine couche poudreuse, elle n’empêchera pas totalement la captation des rayons solaires, et fondra rapidement.
Mais si elle recouvre leur surface en couche épaisse, la production peut être nulle !
On pense souvent que le climat belge n’est pas le plus propice pour l’énergie solaire. Pourtant, le rendement de nos panneaux (jusqu’à 950 kWh produits par an par kilowatt-crête installé) est relativement élevé. Notamment parce que les technologies évoluent et se sont adaptées à nos climats nuageux, mais aussi parce que la météo « idéale » pour les panneaux n’est pas toujours celle que l’on croit.
En 2020 et 2019, les pics de production ont été atteints respectivement le 2 mai et le 13 mai.
Pour connaître le rendement photovoltaïque en Belgique par jour et par mois, consultez le site Internet d’Elia.
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